mars
15
Ce que Fitbit, Garmin et les autres ne veulent pas que vous sachiez

Les montres de sport et autres trackers d’activité intègrent de plus en plus de capteurs et deviennent de plus en plus intelligents. Mais il ne faut pas rêver, ils ne disent pas toute la vérité sur votre condition physique. Alors pour en tirer des conseils vraiment utiles, il est important de comprendre leurs défauts et décrypter les messages marketing des marques.

Voilà ce qu’il faut savoir si vous utilisez un de ces bracelets tracker d’activité pour suivre votre activité physique ou pour améliorer votre forme physique.

La majorité des trackers d’activité calculent le nombre de calories brûlées en utilisant quelques données rudimentaires telles que la taille, le poids, l’âge et le sexe. C’est presque tout. Il utilise ces données de base pour estimer (plus que mesurer) la quantité de carburant que vous brûlez quand vous bougez ou vous restez immobile.

Cependant, il ne tient pas compte de l’intensité de votre activité physique. Lorsque vous marchez, par exemple, il ne sait pas si vous portez un sac à dos, marchez en montée, poussez une poussette ou si vous vous baladez simplement les mains dans les poches sur le trottoir.

Il serait donc sage de ne pas prendre ce qu’il affiche pour argent comptant. Clairement, vous ne pouvez pas vous baser sur ce qu’affiche votre tracker d’activité pour en déduire combien de calories vous pouvez manger chaque jour.

En fait, plutôt que le nombre exact, c’est la tendance qui est intéressante. Est-ce que vous bougez plus maintenant qu’il y a 6 mois ? Qu’il indique 2000cal ou 1500cal pour votre journée n’a pas d’importance. Par contre, être passé de 1500 à 1800cal parce que vous allez au travail en vélo au lieu de prendre le bus, ça c’est ce qui compte.

La quasi-totalité des marques proposent un objectif à atteindre de 10 000 pas quotidien. Mais quelle étude scientifique appuie ce nombre comme étant l’objectif à atteindre pour rester en bonne santé ? Ben aucune. En fait cet objectif a été pensé au Japon en 1964 par un fabricant de podomètres. C’était juste du marketing.

Alors ça ne veut pas dire que 10 000 pas est un mauvais objectif. Je veux juste vous faire comprendre que ce n’est pas l’objectif ultime. Là encore, c’est la tendance qui est intéressante. Si avant d’acheter un tracker d’activité, vous aviez l’habitude de faire 4 000 pas par jour et que maintenant vous êtes passé à 8 000, c’est très bien.

Dans ce cadre, l’option d’objectif dynamique de Garmin est intéressante. Garmin Connect va étudier l’évolution de nombre de pas quotidien et fixer un objectif juste au dessus de la moyenne de ce que vous avez fait ces derniers jours. Et l’objectif va changer tous les jours. D’autre marques choisissent des objectifs différents, comme Mio qui passe au PAI (Personal Activity Index) 3. Est-ce un petit pas ou un pas de géant ?

Tous les trackers d’activité ne comptent pas les pas de la même manière. Chaque fabricant a son propre algorithme. J’ai déjà porté jusqu’à 4 trackers d’activité en même temps (faut pas avoir peur du ridicule quand on fait des tests pour un blog) et en fin de journée, il n’y en a pas 2 qui affichent le même résultat.

Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu. Car vous demandez à votre wearable, que vous portez au poignet, de compter le nombre de mouvements que font… vos jambes ! Pas très malin, hein ? Oui, je sais, c’est quand même plus pratique comme ça.

Du coup, certains trackers d’activité comptent des pas lorsque vous vous savonnez sous la douche (mouvement des bras oblige). D’autres ne comptent pas les pas lorsque vous poussez une poussette (pas de balancement des bras).

Si l’interface de votre tracker d’activité permet de personnaliser la longueur de votre foulée, je vous recommande d’utiliser cette possibilité plutôt que d’utiliser le réglage par défaut. Trouvez une piste d’athlétisme pour calculer la longueur de votre foulée. Des premiers trackers qui n’étaient pas capable de détecter automatiquement le sommeil aux derniers qui se vantent de suivre la qualité du sommeil, il n’y a pas tellement de différence en fait.

Les trackers d’activité qui font du suivi de sommeil mesurent vos mouvements pendant la nuit pour en déduire des phases de sommeil ‘profond’ et sommeil ‘léger’. Mais ce qu’ils font réellement, c’est juste déduire que lorsque vous bougez, vous êtes dans une phase de sommeil léger et lorsque vous ne bougez pas, vous dormez profondément. Ce qui peut s’avérer totalement faux. Dans les études scientifiques, les phases du sommeil sont déterminées par l’activité électrique du cerveau, pas les mouvements du poignet.

Avec les wearables de 2016, on est encore loin de pouvoir mesurer la qualité du sommeil. La seule donnée fiable que vous pouvez suivre, c’est votre temps de sommeil

Une façon d’améliorer la précision d’un fitness tracker est d’y intégrer un moniteur de fréquence cardiaque (idéalement avec un suivi 24h/24). Car votre rythme cardiaque donne une information sur l’intensité de votre activité physique, ce qui va améliorer le calcul du nombre de calories brûlées par exemple.

Malheureusement tous n’offrent pas cette fonctionnalité. Mais l’année 2015 a vu le nombre de bracelet avec capteur cardio optique augmenter.

Alors que beaucoup de trackers d’activité comptent vos pas sur une journée, les scientifiques ont tendance à convenir que l’activité régulière et d’une certaine intensité est plus importante pour une bonne condition physique.

On comprend bien que rester assis toute la journée au travail et marcher 1 heure en faisant les vitrines le soir n’est pas aussi bénéfique que de courir pour attraper le bus le matin, monter et descendre les escaliers toute la journée au boulot et arpenter le supermarché pour faire les courses le soir. On aura peut-être 8000 à la fin de la journée dans les 2 cas, mais la majorité de la 1e journée est de l’inactivité, tandis que le 2e exemple est actif toute la journée et avec des phases plus intenses.

Les trackers les plus récents permettent de suivre différentes données (pas, distance, étages, fréquence cardiaque) et ne plus se focaliser exclusivement sur le nombre de pas.

Le poignet semble être l’endroit évident pour porter un bracelet tracker d’activité. Pourtant, l’endroit qui donne les meilleurs résultats est en fait de le clipper sur la hanche (vous savez, comme ces podomètres d’il y a 10 ans). Ca vient du fait que nous avons tous tendance à utiliser nos jambes plutôt que de marcher sur les mains.

Si vous portez votre smartphone dans votre poche de pantalon, téléchargez une application pour compter les pas. Ca pourrait être à la fois votre option la plus facile et la plus fiable.

Avant de vous précipiter pour acheter la dernière montre GPS à la mode, réfléchissez bien à ce que vous voulez faire avec.

Si votre objectif est simplement de compter le nombre de pas que vous faites dans la journée, alors votre téléphone peut suffire. Bien sûr, il ne fera pas du suivi 24h/24, puisque vous ne le mettrez pas dans la poche de votre pyjama. Sinon, un capteur tout simple qui se fixe à la ceinture fera l’affaire.

Si vous voulez aller plus loin que le nombre de pas, les possibilités ne manquent pas. Mais regardez bien quels capteur chaque bracelet embarque et quelles informations il pourra vous donner. A ce titre, l’application pour visualiser les statistiques est tout aussi importante que le bracelet en lui-même pour faire votre choix.

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mars
15
Montre GPS 2016 : mes recommandations pour choisir

L’année 2015 a apporté beaucoup de nouveautés et de grosses évolutions sur le marché des montres GPS. Garmin, à lui seul a sorti pas moins de 8 nouvelles montres de sport, dont la Fenix 3 qui a créé beaucoup d’agitation (d’une part par ses fonctionnalités, ensuite par ses soucis de précision GPS). A cela se sont ajoutées 1 TomTom, 2 Suunto et 1 Epson.

Sur ces 12 nouveautés, 4 intègrent un cardio optique (TomTom Runner 2, Epson SF-810, Garmin Forerunner 225 et Forerunner 235), qui s’est vraiment démocratisé l’année dernière. Et 2016 semble poursuivre sur la même lancée, Garmin ayant déjà sorti la Fenix 3 HR et la Vivoactive HR annoncée pour le 6 mai.

Il y a eu aussi des innovations comme l’Epix, qui offre la navigation avec cartographie au poignet. Garmin a repris de l’avance sur les métriques de course en sortant la Forerunner 630 et les advanced running dynamics. TomTom a fait beaucoup de bruit en fin d’année avec la Runner 2 / Spark, montre GPS qui intègre un stockage pour de la musique. Et Suunto a élargi sa gamme de montres GPS outdoor en sortant la Traverse, destinée à la randonnée.

Ce début d’année 2016 n’a pas encore vu éclore LA montre GPS révolutionnaire, celle qui pourrait surclasser la Fenix 3, mesurer de nouvelles statistiques utiles. Suunto a tout de même sorti l’Ambit3 Vertical, une montre GPS orientée trail avec de nouvelles fonctionnalités pour le dénivelé. Du côté de Polar, la V800 n’est pas morte et a reçu de nouvelles fonctionnalités via des mises à jour de logiciel. Garmin n’est pas pour autant resté en reste, en intégrant son capteur cardio optique Elevate à sa Fenix 3 pour créer la Fenix 3 HR.

Cet article est assez long, mais vous pouvez sauter directement à la section qui vous intéresse, en fonction du sport que vous pratiquez.

Le CES est le salon techno de Las Vegas qui est traditionnellement utilisé par les marques pour annoncer des nouveautés. Garmin y a annoncé la sortie de la Fenix 3 HR et Suunto celle de l’Ambit3 Vertical.

La saison de triathlon ayant commencé le 17 avril à Cannes. Le triathlon, c’est une cible exigeante qui requiert des montres haut de gamme avec pas mal de fonctionnalités. C’est souvent le coup d’envoi d’une 2e série d’annonces à destination de ce public xigeant (c’est le moment qu’a choisi Polar pour annoncer les évolutions à venir pour sa V800).

Bien évidemment, le 3e moment clé pour les annonces, c’est noël. Ou plutôt juste avant noël, pour capitaliser dès la sortie tous les achats de cadeaux. L’an dernier, la Spark, la Traverse, les Forerunner 230, 235 et 630 sont toutes sorties dans cette optique.

Tout ça pour dire que les recommandations que je fais dans cet article devraient rester correctes pendant plusieurs mois, jusqu’à la fin de l’automne et l’approche de noël.

Elle s’appelle toujours Ambit3, mais l’Ambit3 Vertical intègre néanmoins de nombreuses évolutions par rapport aux grandes sœurs de sa gamme. Nouveau design et nouvelles fonctionnalités, elle aurait presque pu s’appeler Ambit4, mais non. Le boitier a été redessiné, dans la ligne de celui de la Traverse, pour intégrer l’antenne GPS dans la lunette et faire disparaitre la bosse disgracieuse à la base du bracelet des Ambit3. Les nouvelles fonctionnalités sont toutes tournées vers le dénivelé : navigation sur le profil d’altitude, tracker d’activité sur le cumul du dénivelé. Une bonne candidate pour le trail.

Tout le monde attendait une Fenix 4 au CES en janvier. Garmin a surpris en annonçant « que » une Fenix 3 HR. Il s’agit d’une évolution de la Fenix 3 Sapphire intégrant le capteur cardio optique Elevate de la marque. Pour moi, le fait que Garmin intègre son capteur optique dans sa montre GPS outdoor haut de gamme est une preuve de la confiance qu’ils portent dans sa fiabilité. On pourra toutefois regretter qu’il ne fonctionne pas dans l’eau.

Annoncée peu de temps après la Fenix 3 HR, la Vivoactive sera la 3e montre GPS Garmin à intégrer le capteur cardio optique Elevate. Sauf qu’à cette occasion, la Vivoactive recevra un lifting complet, qui la fera passer d’une ressemblance à l’Apple Watch à une ressemblance à la TomTom Spark. Perso, je regrette l’ancien design de la mini-montre multisports de Garmin. Mon analyse en 2015, basée sur une centaine de critères de comparaison, avait abouti à choisir la Fenix 3 comme étant la meilleure montre GPS du moment. La Fenix 3 HR étant une Fenix 3 avec en plus la possibilité de mesurer la fréquence cardiaque sans ceinture, il est donc normal qu’elle occupe cette place privilégiée dans les recommandations de montre GPS en 2016. Le cardio optique permet de suivre le rythme cardiaque 24h/24 et pendant les activités (il reste possible d’utiliser une ceinture HRM-Run pour le running ou HRM-Tri pour aller dans l’eau). La Fenix 3 HR est vraiment une montre GPS qui sait tout faire, des advanced running dynamics pour la course à pied aux profils variés allant du rameur au golf en passant par la randonnée. Après, la décision d’opter pour la Fenix 3 Sapphire HR, c’est surtout une question de budget.

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mars
15
Ce que Fitbit, Garmin et les autres ne veulent pas que vous sachiez

Les montres de sport et autres trackers d’activité intègrent de plus en plus de capteurs et deviennent de plus en plus intelligents. Mais il ne faut pas rêver, ils ne disent pas toute la vérité sur votre condition physique. Alors pour en tirer des conseils vraiment utiles, il est important de comprendre leurs défauts et décrypter les messages marketing des marques.

Voilà ce qu’il faut savoir si vous utilisez un de ces bracelets tracker d’activité pour suivre votre activité physique ou pour améliorer votre forme physique.

La majorité des trackers d’activité calculent le nombre de calories brûlées en utilisant quelques données rudimentaires telles que la taille, le poids, l’âge et le sexe. C’est presque tout. Il utilise ces données de base pour estimer (plus que mesurer) la quantité de carburant que vous brûlez quand vous bougez ou vous restez immobile.

Cependant, il ne tient pas compte de l’intensité de votre activité physique. Lorsque vous marchez, par exemple, il ne sait pas si vous portez un sac à dos, marchez en montée, poussez une poussette ou si vous vous baladez simplement les mains dans les poches sur le trottoir.

Il serait donc sage de ne pas prendre ce qu’il affiche pour argent comptant. Clairement, vous ne pouvez pas vous baser sur ce qu’affiche votre tracker d’activité pour en déduire combien de calories vous pouvez manger chaque jour.

En fait, plutôt que le nombre exact, c’est la tendance qui est intéressante. Est-ce que vous bougez plus maintenant qu’il y a 6 mois ? Qu’il indique 2000cal ou 1500cal pour votre journée n’a pas d’importance. Par contre, être passé de 1500 à 1800cal parce que vous allez au travail en vélo au lieu de prendre le bus, ça c’est ce qui compte.

La quasi-totalité des marques proposent un objectif à atteindre de 10 000 pas quotidien. Mais quelle étude scientifique appuie ce nombre comme étant l’objectif à atteindre pour rester en bonne santé ? Ben aucune. En fait cet objectif a été pensé au Japon en 1964 par un fabricant de podomètres. C’était juste du marketing.

Alors ça ne veut pas dire que 10 000 pas est un mauvais objectif. Je veux juste vous faire comprendre que ce n’est pas l’objectif ultime. Là encore, c’est la tendance qui est intéressante. Si avant d’acheter un tracker d’activité, vous aviez l’habitude de faire 4 000 pas par jour et que maintenant vous êtes passé à 8 000, c’est très bien.

Dans ce cadre, l’option d’objectif dynamique de Garmin est intéressante. Garmin Connect va étudier l’évolution de nombre de pas quotidien et fixer un objectif juste au dessus de la moyenne de ce que vous avez fait ces derniers jours. Et l’objectif va changer tous les jours. D’autre marques choisissent des objectifs différents, comme Mio qui passe au PAI (Personal Activity Index)

Tous les trackers d’activité ne comptent pas les pas de la même manière. Chaque fabricant a son propre algorithme. J’ai déjà porté jusqu’à 4 trackers d’activité en même temps (faut pas avoir peur du ridicule quand on fait des tests pour un blog) et en fin de journée, il n’y en a pas 2 qui affichent le même résultat.

Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu. Car vous demandez à votre wearable, que vous portez au poignet, de compter le nombre de mouvements que font… vos jambes ! Pas très malin, hein ? Oui, je sais, c’est quand même plus pratique comme ça.

Du coup, certains trackers d’activité comptent des pas lorsque vous vous savonnez sous la douche (mouvement des bras oblige). D’autres ne comptent pas les pas lorsque vous poussez une poussette (pas de balancement des bras).

Si l’interface de votre tracker d’activité permet de personnaliser la longueur de votre foulée, je vous recommande d’utiliser cette possibilité plutôt que d’utiliser le réglage par défaut. Trouvez une piste d’athlétisme pour calculer la longueur de votre foulée. Des premiers trackers qui n’étaient pas capable de détecter automatiquement le sommeil aux derniers qui se vantent de suivre la qualité du sommeil, il n’y a pas tellement de différence en fait.

Les trackers d’activité qui font du suivi de sommeil mesurent vos mouvements pendant la nuit pour en déduire des phases de sommeil ‘profond’ et sommeil ‘léger’. Mais ce qu’ils font réellement, c’est juste déduire que lorsque vous bougez, vous êtes dans une phase de sommeil léger et lorsque vous ne bougez pas, vous dormez profondément. Ce qui peut s’avérer totalement faux. Dans les études scientifiques, les phases du sommeil sont déterminées par l’activité électrique du cerveau, pas les mouvements du poignet.

Avec les wearables de 2016, on est encore loin de pouvoir mesurer la qualité du sommeil. La seule donnée fiable que vous pouvez suivre, c’est votre temps de sommeil

Une façon d’améliorer la précision d’un fitness tracker est d’y intégrer un moniteur de fréquence cardiaque (idéalement avec un suivi 24h/24). Car votre rythme cardiaque donne une information sur l’intensité de votre activité physique, ce qui va améliorer le calcul du nombre de calories brûlées par exemple.

Malheureusement tous n’offrent pas cette fonctionnalité. Mais l’année 2015 a vu le nombre de bracelet avec capteur cardio optique augmenter.

Alors que beaucoup de trackers d’activité comptent vos pas sur une journée, les scientifiques ont tendance à convenir que l’activité régulière et d’une certaine intensité est plus importante pour une bonne condition physique.

On comprend bien que rester assis toute la journée au travail et marcher 1 heure en faisant les vitrines le soir n’est pas aussi bénéfique que de courir pour attraper le bus le matin, monter et descendre les escaliers toute la journée au boulot et arpenter le supermarché pour faire les courses le soir. On aura peut-être 8000 à la fin de la journée dans les 2 cas, mais la majorité de la 1e journée est de l’inactivité, tandis que le 2e exemple est actif toute la journée et avec des phases plus intenses.

Les trackers les plus récents permettent de suivre différentes données (pas, distance, étages, fréquence cardiaque) et ne plus se focaliser exclusivement sur le nombre de pas.

Le poignet semble être l’endroit évident pour porter un bracelet tracker d’activité. Pourtant, l’endroit qui donne les meilleurs résultats est en fait de le clipper sur la hanche (vous savez, comme ces podomètres d’il y a 10 ans). Ca vient du fait que nous avons tous tendance à utiliser nos jambes plutôt que de marcher sur les mains.

Si vous portez votre smartphone dans votre poche de pantalon, téléchargez une application pour compter les pas. Ca pourrait être à la fois votre option la plus facile et la plus fiable.

Avant de vous précipiter pour acheter la dernière montre GPS à la mode, réfléchissez bien à ce que vous voulez faire avec.

Si votre objectif est simplement de compter le nombre de pas que vous faites dans la journée, alors votre téléphone peut suffire. Bien sûr, il ne fera pas du suivi 24h/24, puisque vous ne le mettrez pas dans la poche de votre pyjama. Sinon, un capteur tout simple qui se fixe à la ceinture fera l’affaire.

Si vous voulez aller plus loin que le nombre de pas, les possibilités ne manquent pas. Mais regardez bien quels capteur chaque bracelet embarque et quelles informations il pourra vous donner. A ce titre, l’application pour visualiser les statistiques est tout aussi importante que le bracelet en lui-même pour faire votre choix.

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mars
15
Pourquoi (et comment) utiliser la variabilité de fréquence cardiaque pour votre entrainement

Depuis quelques temps, je m’intéresse à la variabilité de fréquence cardiaque. Car c’est le meilleur indicateur de récupération et de l’état de charge de votre organisme. L’intérêt est de savoir quel est le meilleur moment pour faire des séances de qualité pour travailler son VO2max.

Car la variabilité de la fréquence cardiaque, le stress score ou le quick recovery test (selon la montre cardio que vous avez) sont de bons outils pour améliorer plus vite ses performances, éviter le surentrainement et même voir venir les premiers signes de maladie.

L’idée est de l’utiliser pour personnaliser un entrainement en fonction de la façon dont votre corps y répond, au lieu de suivre un programme d’entrainement fixe et programmé. Et plusieurs études scientifiques prouvent que c’est plus efficace : en voilà une, une autre ici et une troisième en étude clinique. La variabilité de la fréquence cardiaque mesure les changements d’intervalles de temps entre 2 battements de coeur successifs. En effet, votre coeur n’est pas une machine mais un organe vivant. Et il ne bat pas pile à 80bpm quand vous êtes debout. En fait, le temps entre chaque battements va légèrement varier : 79-80-82-79… Et au final, tourne autour de 80bpm, ce qu’affiche votre montre cardio.

L’équilibre entre les systèmes nerveux sympathique et parasympathique est altéré par une grosse charge de travail musculaire. Le système nerveux sympathique, c’est le système d’action, d’effort, de peur, qui utilise la noradrénaline pour stimuler le coeur. Le parasympathique, lui, gère le repos, la restauration, le recyclage et utilise l’acétylcholine pour ralentir l’activité cardiaque. Leurs fonctions sont complémentaires et antagonistes. Lorsqu’on active l’un, l’autre est inhibé.

Après un gros effort, le système sympathique est amenuisé et le corps est plus affecté par les fonctions de récupération du parasympathique. Ce déséquilibre induit une réduction de la variabilité du rythme cardiaque et une augmentation de la fréquence cardiaque au repos le temps de la récupération.

Mesurer la variabilité de fréquence cardiaque, c’est donc manière de mesurer l’état de fatigue de votre corps, afin de programmer les bonnes séances d’entrainement aux bons moments.

Sauf que le sport n’est pas le seul paramètre qui influe sur la variabilité de fréquence cardiaque. Tout ce qui altère la récupération a un impact (forcément). Donc, même si vous n’avez pas fait de sport depuis plusieurs jours, il est normal de voir une dégradation de la variabilité de fréquence cardiaque après une sortie en boite jusqu’à 4h du matin. Même chose avec une grosse grippe, car votre corps ne sera pas au mieux de sa forme.

Et c’est là que cette mesure prend toute son utilité ! Même si vous n’avez pas fait de sport la veille, votre corps peut être éprouvé par une mauvaise nuit de sommeil ou une maladie. Il n’est donc pas question de faire une séance de haute intensité (attention, ça ne vous oblige pas pour autant à rester dans votre canapé, vous pouvez faire une séance à intensité modérée).

La variabilité de fréquence cardiaque est un indicateur à suivre sur la durée. Malheureusement, il n’y a pas encore de suivi à long terme dans les appli Garmin Connect ou Suunto Movescount. Sur la Fenix 3, on peut juste retrouver son dernier stress score (start > score effort > appui long sur haut > dernier score). Par contre, vous pouvez suivre votre variabilité de fréquence cardiaque avec une appli comme Elite HRV avec une ceinture cardio Bluetooth.

Pour mesurer la variabilité de fréquence cardiaque, une ceinture cardio est nécessaire. Ca ne fonctionnera pas avec un capteur cardio optique, qui ne capte pas directement l’activité du coeur.

Attention en lisant les résultats, les échelles sont inversées entre Garmin et Suunto. Sur une Fenix 3, un score de 100 indique une mauvaise récupération, alors que sur une Ambit3, 100 indique une récupération complète. Sur Elite HRV, un score de 10 indique une récupération totale.

Le mieux est de la mesurer tous les jours au même moment, idéalement le matin juste après le réveil. En tout cas, pas juste après une séance de sport. Le but est de mesurer l’état physique de votre corps. Après une séance de sport, c’est sûr qu’il sera éprouvé. Sauf qu’il peut récupérer pendant la nuit et revenir à ses pleines capacités dès le lendemain. Pour mesurer l’intensité de votre séance, vous avez déjà un indicateur, c’est le training effect. Si vous ne connaissez pas, lisez mon article sur le training effect.

Ensuite, l’idée est d’être à chaque fois dans les mêmes conditions, pour pouvoir ensuite comparer les résultats d’un jour sur l’autre. Ca prend 3 minutes pour faire un test. La difficulté au début, c’est d’y penser, tant que ce n’est pas intégré dans votre routine quotidienne. L’avantage de l’appli type Elite HRV, c’est que vous pouvez mettre sonner un rappel pour vous rappeler de faire votre test : mettez en place la ceinture cardio, lancez l’appli et commencez le test.

Si vous avez plus (Fenix 3) ou moins (Ambit3) de 50, limitez-vous à une petite séance de récupération. Définition du manuel d’utilisation : Le score d’effort mesure la variabilité de votre fréquence cardiaque lorsque vous êtes immobile pendant 3 minutes. Il donne votre niveau d’effort global. Il s’inscrit sur une échelle de 1 à 100, et un score élevé indique un faible niveau d’effort.

Il faut d’abord l’activer : menu > paramètres > applications > score effort > état > afficher. Cette opération n’est à faire que la première fois.

Ensuite, on peut lancer le test à partir de la liste des activités : start > score effort > start. C’est parti pour 3 minutes de test. Définition du guide d’utilisation : L’état de récupération indique la quantité de stress à laquelle est soumis votre système nerveux autonymique. Plus votre niveau de stress est faible, plus votre récupération sera rapide. Connaître votre état de récupération vous aide à optimiser votre entraînement et à prévenir tout surentraînement ou blessure. Vous pouvez contrôler votre état de récupération en utilisant le test de récupération rapide ou le test de récupération par le sommeil créés par Firstbeat. Les tests nécessitent un capteur de fréquence cardiaque compatible Bluetooth mesurant la variabilité de la fréquence cardiaque (intervalle R-R) comme le Suunto Smart Sensor. Votre état de récupération est indiqué sur une échelle de 0 à 100 %. Remarque : les valeurs inférieures à 50 % mesurées sur plusieurs jours consécutifs indiquent un besoin de repos accru.

Il est nécesaire de faire une calibration avant de débuter votre cycle de tests quotidiens. Allongez-vous et lancez le test : start > récupération > test rapide > next. Relaxez-vous 3 minutes en attendant la fin du test.

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mars
15
Toutes les spécifications de la Suunto Spartan Ultra (et la Spartan Sport en bonus)

Suunto avait décidé de conserver le secret jusqu’au dernier moment. Malgré les différentes fuites, en Israël et dans les pays de l’est, il était difficile jusqu’à aujourd’hui d’avoir des détails sur les fonctionnalités de la Spartan Ultra. J’avais même décidé de bloquer l’accès à un article pour respecter leur stratégie de lancement produit. Mais cette fois, ça y est, on sait tout de la Spartan Ultra !On pensait que la Traverse et l’Ambit3 Vertical avaient fixé le nouveau standard visuel des montres GPS de Suunto, hey bien non. Tout comme la Spartan Ultra ne s’appelle pas Ambit4, elle ne ressemble pas à la Traverse. Le nouveau design a tout de suite emballé les foules. Une allure de smartwatch à la Moto 360 du plus bel effet. La lunette est en acier inox ou en titae selon les versions.

La deuxième surprise, c’est la présence de seulement 3 boutons, au lieu de 5 sur les Ambit. On a rapidement appris que la disparition de 2 boutons serait compensée par l’apparition d’un écran tactile pour compléter la navigation dans les menus. Sa résolution est bien supérieure à celle de la Fenix 3 (320×300 contre 218×218), ce qui permettra des watchfaces avec un bon rendu. Il offre de nombreuses possibilités, car il réagit aux actions de glissé, touché, double touché et maintenir (swipe, tap, double tap, hold). Vous aurez néanmoins la possibilité de le verrouiller pendant une activité. Je sais que cet écran tactile va être un point clé à tester. Est-ce qu’il est réactif ? Comment se comporte-t-il sous la pluie ou avec de la sueur au bout du doigt ? Est-ce qu’on peut l’utiliser avec des gants ?

L’écran, parlons-en. Car la Spartan Ultra sera la première montre GPS Suunto dotée d’un écran couleur. Il faudra vérifier son rendu en test, mais d’après les photos que j’ai pu en voir, il à l’air parfaitement visible même en pleine luminosité. La forme de l’écran est unique, un genre de pneu à plat. Elle ressemble à la forme de l’écran des nouvelles montres GPS Garmin, mais ceux-ci sont aplatis en haut et en bas. Ca permet de gagner en surface d’affichage. Et il sera désormais possible d’afficher Jusqu’à 7 données en même temps, selon une mise en page inédite !

L’écran sera protégé par une vitre saphir (inrayable) sur tous les modèles. Il n’y a pas de version avec un verre de montre classique. Par ailleurs, elle est étanche à 100m.

L’autonomie (la grande déception en ce qui concerne l’Ambit3 Vertical) est (presque) revenue au plus haut standard actuel : 18h en précision GPS 1s, avec l’introduction d’un nouveau mode, le GPS 1s power save, qui donnera une autonomie de 26h. On a pas de détails sur le fonctionnement de ce nouveau mode, mais j’imagine que le gain en autonomie est fait en désactivant l’affichage de l’écran. Le maximum sera « seulement de 65h en mode GPS 60s. Les Suuntoïstes ne seront donc que partiellement satisfaits, on ne retrouve pas tout à fait les performances de l’Ambit3 Peak.

Le chargeur est nouveau. Oubliez la traditionnelle pince de Suunto, celui de la Spartan Ultra est magnétique. Mais ne vous emballez pas, la charge ne se fait pas par induction (sans fil). Ce type de chargeur est connu, comme celui de la Garmin Vivoactive par exemple.

en plus du GPS, elle sera compatible GLONASS. Elle sera compatible avec tous les capteurs Bluetooth (y compris capteur de puissance pour course à pied Stryd), mais pas ANT+.

A titre de comparaison, la Fénix 3, c’est 51,5mm de diamètre et 16mm d’épaisseur. C’est donc pareil.

La Spartan Ultra intègre 80 modes sportifs différents, avec une nouveauté : l’apparition d’un mode « fractionné » et « course d’obstacles » en running, en plus de profil type course à pied, du profil trail et du profil tapis de course. Cette petite nouveauté permettra d’avoir des réglages différents (affichage des données, alertes, etc) pour ces séances particulières.

On retrouve sur la Spartan Ultra des fonctionnalités connues des utilisateurs de Sunto : navigation le long d’itinéraires, altitude FusedAlti (qui combine les données d’altitude du GPS et de l’altimètre barométrique pour améliorer la précision), boussole, accéléromètre intégré. Il sera possible de planifier un calendrier d’entrainement, d’avoir des infos sur la récupération, la charge d’entrainement et vos progrès. A priori, elle ne sera pas compatible avec des appli, en tout cas pas pour le moment, ce qui est dommage vu le potentiel qu’offre l’écran.

La combinaison Spartan Ultra + nouveau Movescount apporte quelques nouveautés, comme le partage de programmes d’entraînement avec des amis, la recherche d’itinéraire avec des heat map (avec la possibilité de filtrer par sport) et du coaching. Il sera également possible de situer vos performances parmi un groupe d’athlètes d’âge et de sexe identiques aux vôtres (faites-vous partie des 10% meilleurs ?).

Le suivi d’activité quotidienne fera bien son apparition dans la gamme Suunto avec la Spartan Ultra. Et pas seulement un petit champ de donnée qui affiche le nombre de pas comme sur la Traverse ou un cumul de dénivelé comme sur l’Ambit3 Vertical. Sur la Spartan Ultra, on trouvera (enfin) tout ce qu’on trouve sur les montres GPS concurrentes : nombre de pas, distance, calories brûlées, suivi du sommeil.

Enfin, elle recevra les smart notifications si vous la connectez en Bluetooth avec votre portable. Reste à voir le degré d’intégration de ces fonctionnalités. Est-il possible de décrocher un appel ? Peut-on lire un long message en entier en faisant défile les écrans ?

Hé oui, si je vous ai fait saliver jusqu’à maintenant, c’est un peu la douche froide. C’est le nouveau modèle haut de gamme. Pour ce prix, vous avez quand même un verre saphir (qui rajoute environ 100€ sur la Fenix 3 Sapphire par exemple), mais pas de capteur cardio optique.

Différences avec la Spartan SportSport spartan La Spartan Sport sera une déclinaison un peu moins chère de la Spartan Ultra. Elle sera distribuée au prix de 499€ (549 avec ceinture cardio) et sortira en septembre. Ça reste environ 50€ plus cher que les concurrentes Forerunner 920XT ou la Forerunner 735XT.

Pour ce prix, il faudra se passer de la vitre saphir, de l’altimètre baro et accepter une autonomie réduite à 10h en mode GPS 1s (16h en mode GPS 1s power save). La gamme de couleurs sera aussi un peu différente et l’épaisseur bien réduite (moins de 14mm).

Vers la fin de l’année (probablement pour noël) il y aura une Spartan Sport avec un capteur cardio optique !!

Je sais que vous attendez mon avis sur 2 points : alors, meilleure de la Fenix 3 / Fenix 3 HR ou pas ? Et : meilleure que l’Ambit3 ou pas ?

Concernant le deuxième point, je sais que ce que vous voulez savoir, c’est si elle est aussi précise au niveau du GPS. Alors il faudra attendre que je la teste cet été.

Il semblerait bien que la Spartan Ultra ait rattrapé la Fenix 3, autant du point de vue hardware que software. Maintenant, il n’y a pas de grosse innovation, pas de nouvelle fonctionnalité révolutionnaire.

Le scoop, c’est quand même la Spartan Sport avec capteur cardio optique qui sortira pour la fin d’année. Pourquoi sur la Sport et pas l’Ultra ? Je ne sais pas, peut-être un problème d’épaisseur. Et l’info importante qu’il manque, c’est l’origine du capteur optique. Est-ce qu’ils vont intégrer un capteur de Mio ou développer un capteur en propre ? Ça pourrait tout changer en terme de fiabilité.

A mon avis, la nouveauté viendra des fonctionnalités communautaires de coaching et d’auto-évaluation.

Attention toutefois, il ne faudra pas être trop critique après les premiers tests qui paraitront d’ici la fin de l’été, car toutes les fonctionnalités ne seront pas implémentées dès la sortie début août. Il y aura une mise à jour à l’automne et ue autre à la fin de l’année.

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mars
15
Montres GPS : le bon, la brute et le truand

Depuis ses débuts, le blog Montre Cardio GPS a bien grandi. Le nombre de fans augmente. Je noue de plus en plus de partenariats avec des boutiques et d’autres blogs de sport. Désormais, j’arrive à tester toutes les nouvelles montres cardio GPS de 6 fabricants et une partie des innombrables bracelets trakers d’activité.

Dans tous les tests, j’essaie d’être aussi impartial et objectif que possible (même si on a tous nos préférences et nos habitudes). Et je m’efforce de répondre à tous les commentaires en bas de chaque article (plus de 500 sur l’ensemble du blog à l’heure actuelle) et toutes les questions que je reçois par mail ou sur Facebook. Parce que vous avez parfois des besoins ou des envies auxquels je n’avais pas pensé. Mais aussi parce que vous pouvez apporter votre avis sur une montre, qui viendra compléter le mien.

Pour le moment, je tiens le rythme et j’arrive à tester les montres que j’ai envie de tester. Mais c’est sûr, je n’arriverai jamais à tester tous les trackers d’activité, il y en a tellement. Alors il restera forcément des ‘trous’ dans le blog, des bracelets qui vous intéressent et que je n’aurai pas pu tester.

Avec cet article un peu spécial, j’ai décidé de regarder en arrière et faire un petit bilan des montres GPS testées depuis 1 an, histoire de donner un avis avec un peu plus de recul. Je vais catégoriser les montres GPS selon 3 groupes : le bon (bonne montre), la brute (bonne montre qui est mal aimée sur 1 critère particulier), le truand (montre qui déçoit pour une raison ou une autre).

– Prix : 2 raisons de s’intéresser au prix. Premièrement, parce que lorsqu’on achète une montre GPS, le budget, c’est un critère important (forcément). Deuxièmement, quand on cherche une montre GPS, on ne peut pas demander la même chose à une montre à 99€ qu’à une autre à 600€

– Fonctionnalités : est-ce qu’elle fonctionne bien et qu’elle fait ce qu’on attend d’elle ? Les capteurs, les données affichées, l’autonomie…

– Durabilité : en principe, je teste les montres GPS pendant 1 mois, parfois plus sur une montre GPS multisports avec beaucoup de fonctionnalités. Et parfois, la bonne impression initiale est écornée par des problèmes qui apparaissent avec le temps. A l’inverse, certaines marques savent faire évoluer le logiciel de leurs montres pour corriger des bugs ou améliorer ses fonctionnalités.

– Design : c’est le plus subjectif des critères. Mais c’est un critère qui compte lorsqu’on cherche une montre de sport. C’est comme pour les voitures.

– Concurrence : un test ne suffit pas pour être objectif sur une montre GPS. Il faut aussi la comparer avec la concurrence. Une montre peut paraître super à l’utilisation, mais si on peut trouver la même chose pour 50€ de moins, vous en serez déçu.

Elle a su plaire, dès l’annonce de sa sortie, par son design. Elle a ensuite été détestée, à cause de problèmes de précision GPS. Très semblable à Forerunner 920XT en termes de fonctionnalités, la Fenix 3 se veut encore plus polyvalente. Sa première position parmi les montres GPS outdoor est à peu près certaine, même si les Suuntoïstes lui préféreront toujours l’Ambit3 Peak en se basant sur le critère de la précision GPS. Mais du point de vue des fonctionnalités, il n’y a pas mieux actuellement. La Fenix 3 est à l’aise partout, sur terre, dans l’eau en ski ou en costard.

Ce n’est pas la plus jolie, défigurée par une bosse à la naissance du bracelet. Sauf que cette bosse, c’est la force de l’Ambit3. Car elle abrite l’antenne GPS, ce qui la place dans une position optimale (dirigée vers le ciel) pour recevoir le signal des satellites GPS. Ca vaut pour les 3 versions de l’Ambit3 : Peak, Sport et Run. Elles ont longtemps été des montres de luxe, généralement plus chères que leurs concurrentes Garmin. Mais avec l’annonce de la Suunto Spartan Ultra, ça change. Leurs prix sont au plus bas historique. Et enfin, avec une autonomie de 20h à 200h en fonction des réglages GPS, l’Ambit3 Peak reste la montre GPS qui a la plus grande autonomie.

L’Epix, ça devait être la montre GPS ‘ultime’ de Garmin. Celle qui concentrait tout à votre poignet. Toutes les fonctionnalités de la Fenix 3, un écran tactile, un look militaire et surtout, surtout, des fonds de carte pour la navigation. Oui mais voilà, certains trouvent l’écran de 1,4 pouces un peu petit pour faire défiler la cartographie et inversement d’autres trouvent la montre imposante. Le défilement de la carto n’est pas toujours fluide. Du coup, l’Epix s’est effacée petit à petit à l’ombre de la Fenix 3. Cette dernière focalisait toute l’attention du public et des développeurs qui sortaient des mises à jour à un rythme effréné (parfois 2 ou 3 par mois), tandis que l’Epix n’évoluait pas, elle. Les nouvelles métriques de course ont été transférées vers la Forerunner 920XT, mais pas l’Epix. Peut-être que le marché n’était pas prêt. Les développeurs de Garmin semblent avoir abandonné ce bijou.

TomTom est un acteur récent des montres GPS. Et il a su proposer de vraies alternatives aux Garmin, Polar et autre Sunto. Les Runner Cardio et Multisport Cardio intègrent GPS, cardio optique et un bon éventail de fonctionnalités : alertes par vibration, entrainements en fractionné et partenaire virtuel. Avec la Spark (aussi appelée Runner 2), TomTom a pris l’initiative, en proposant un produit qui se démarque du reste de ses concurrents : GPS + cardio optique + tracker d’activité + musique (stockage et lecteur MP3). J’ai hésité entre le bon et le truand en classifiant la Runner 2. Pourquoi ? Parce qu’elle fonctionne très bien → ‘le bon’. Mais d’un autre côté, TomTom a repris le même logiciel que la Runner Cardio, sans améliorer un seul de ses points faibles (personnalisation des écrans limitée, analyse limitée des statistiques dans TomTom Mysport) → ‘le truand’.

La M400, c’est le meilleur rapport fonctionnalités/prix pour une montre GPS d’entrée de gamme. Montre GPS, tracker d’activité, smart notifications, estimation du VO2max, calendrier et séances d’entrainement personnalisées, retour au point de départ, le touit pour 120€. J’étais enchanté après mon test. Mais sur la durée, de nombreux utilisateurs ont eu des problèmes de corrosion du port micro-USB qui sert pour la recharge. Polar a réagi en ajoutant un petit capuchon en caoutchouc qui vient protéger le port micro-USB. Je dis toujours qu’il ne faut pas généraliser ce qu’on lit sur les forums. Car généralement, les râleurs s’expriment alors que les gens satisfaits ne s’expriment pas. Ce qui fait qu’on a l’impression qu’il n’y a que des mécontents alors que ce n’est pas la réalité.

Polar, marque de renommée mondiale, inventeur de la ceinture cardio, mérite une mention spéciale dans cette liste pour son retard habituel dans le développement de nouvelles fonctionnalités. Les utilisateurs de la marque finlandaise savent ce que je veux dire. Un an pour avoir un mode natation en eau libre sur la V800 (pourtant leur montre GPS triathlon), des mois et des mois pour synchroniser avec Strava, un an pour obtenir la cadence de course à pied sur la M400, etc… Le bon côté des choses, c’est qu’il n’y a pas d’obsolescence programmée chez Polar, leurs montres continuent de recevoir des mises à jour et évoluent. Le problème, c’est que les gens achètent une montre sur des annonces marketing et les fonctionnalités ne sont aps au rendez-vous. Et même quand Polar annonce en fanfare une nouveauté à venir, il faut parfois encore attendre 6 mois avant de la voir vraiment. Le dernier exemple, c’est l’annonce de l’intégration V800-GoPro le mois dernier, une mise à jour qui ne sera pas disponible avant la fin de l’année. Et on pourrait ajouter les problèmes de synchronisation qui ont touché Polar Flow ces dernières semaines.

Avec la Forerunner 230, la Forerunner 235 forme la nouvelle génération de montre GPS running de milieu de gamme, en remplacement de la Forerunner 220. Hé bien on peut dire qu’il y a un bon en avant en termes de fonctionnalités. La Forerunner 235, en plus du capteur cardio optique, a récupéré une partie des fonctionnalités autrefois réservées au haut de gamme (Forerunner 620). Alors je l’ai classée dans le groupe des ‘bons’. Mais je conviens que le capteur cardio optique, même s’il est fiable, ne remplacera jamais une ceinture cardio sur des séances comme du fractionné.

A sa sortie, beaucoup de gens se demandaient si l’Ambit3 Vertical était la remplaçante de la très appréciée Ambit3 Peak. Mais son prix et son autonomie nous ont rapidement fait comprendre que malgré les nouvelles fonctionnalités de dénivelé, ce n’était pas le nouveau fer de lance de Suunto. Du coup, elle a du mal à faire sa place. Le graphique de dénivelé le long d’un itinéraire intéresse les traileurs, mais ils ne sont pas prêt à lâcher leur Ambit3 Peak pour l’Ambit3 Vertical. Et l’annonce de la Suunto Spartan Ultra n’arrangera pas les choses. C’est dommage, car c’est une montre GPS très réussie qui convient bien au trail, pour peu qu’on ne cherche pas à faire de l’ultra trail.

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mars
15
12 techniques pour gagner un challenge Fitbit (jusqu’à 75000 pas par jour facile)

Vous savez peut-être que Fitbit est attaqué en justice concernant la fiabilité du capteur cardio optique de ses bracelets trackers d’activité. Certaines personnes trouvent que le capteur ne compte pas tous les battements cardiaques et affiche une donnée qui peut être dangereusement basse. Bon, passons, on verra ce que la justice en dit. Avec les données fournies par l’appli Fitbit, il est possible de participer à des challenges du nombre de pas parcourus par jour, semaine ou mois. J’ai déjà vu certains s’étonner sur des forums des résultats des premiers sur ces challenges. Alors j’ai enquêté.

Ma curiosité a été attirée par le cas d’une caissière qui se plaignait sur la page Facebook de Fitbit, parce que son bracelet compte 1 pas à chaque fois qu’elle passe un article devant le lecteur de code barre.

Je ne dis pas que tout le monde triche. Et il suffit d’être en préparation marathon pour faire grimper les compteurs. Mais de là à totaliser 75000 pas en 1 journée. Je veux bien qu’un ultra-runner arrive facilement à 75000 pas en 1 course. Mais je doute qu’il le fasse avec un Fitbit Charge. Je pense qu’à ce niveau, il porte une montre d’une marque plus dédiée sport. Et il aura du mal à le faire tous les jours.

Dans certains sports (trail running, ski de randonnée), les données de dénivelé sont presque aussi importantes que la vitesse et la distance. Si l’on peut discuter des différences de précision GPS d’une montre à l’autre, les différences sont encore plus grandes lorsqu’il s’agit des données d’altitude. Car il y a une grande disparité de fonctionnalités selon les modèles.

Bon nombre de montres GPS n’ont tout simplement dépourvues d’altimètre. D’autres sont bien équipées d’un altimètre mais n’offrent que des fonctionnalités limitées (affiche l’altitude instantanée mais pas le cumul du dénivelé). Et il n’y a finalement que quelques montres GPS qui répondront aux besoins des sports de montagne.

Avant de parler des données, parlons des capteurs. Il existe 2 types d’altimètres : l’altimètre barométrique et l’altimètre GPS. Le premier mesure les variations de pression atmosphérique pour calculer des variations d’altitude (vous savez tous que plus vous montez en altitude et plus la pression atmosphérique diminue). Le second utilise les données envoyées par le GPS pour afficher l’altitude de la position.

Ne vous y trompez pas, il y a une grande différence de précision entre altimètre barométrique et GPS. Et elle n’est pas à l’avantage du GPS. Ca vient du fait que l’altimètre GPS utilise une triangulation pour déterminer l’altitude, comme la latitude et la longitude. Le problème, c’est que dans le plan vertical, la précision GPS est moins bonne que dans le plan horizontal. Ensuite, si vous marchez sur un chemin parfaitement plat, disons à 80 mètres d’altitude, la mesure du GPS va varier régulièrement. Il va afficher 81, puis 80, puis 77, puis 83. Au final, le cumul de petites erreurs sur un parcours peut donner une grosse erreur sur le dénivelé total parcouru.

Ensuite, une erreur sur la position GPS peut entrainer une erreur sur l’altitude. Regardez l’exemple ci-dessous. Alors que vous vous trouvez sur le sentier, la trace GPS fait une petite erreur et vous place quelques mètres plus à gauche. Sauf que dans ce cas précis, l’altitude à cet endroit n’est pas du tout la même que celle où vous vous trouvez réellement.

Altimètre baro GPSL’altimètre barométrique mesure la pression atmosphérique pour calculer l’altitude. Ponctuellement, la mesure de l’altitude sera moins précise qu’avec un altimètre GPS. C’est pour ça qu’il est vraiment important de l’étalonner au départ avec une altitude connue. Par contre, il mesure les variations d’altitude avec plus de précision. Dans le cas ci-dessus, il n’aurait pas fait d’erreur. Vous montez, la pression de l’air diminue, il indique que vous montez.

Mais il n’est pas infaillible non plus. Car les changements météorologiques modifient aussi la pression atmosphérique. Sur une sortie longue (ou une nuit dans un refuge), avec un changement orageux, le baromètre ne sait pas vraiment si la variation de pression est due à l’altitude ou à la météo. Lors de forts changements de températures, la pression change et peut faire dévier la mesure d’altitude. De même, la température du capteur a une influence. Mais si vous portez toujours votre montre au poignet contre votre peau, elle varie très peu.

Enfin, les montres GPS Suunto comme l’Ambit3 Vertical combinent en temps réel les 2 données (GPS et barométrique). C’est le FusedAlti. De cette manière, l’altitude GPS sert à faire un étalonnage automatique au départ et ensuite l’altimètre barométrique mesurera les variations d’altitude.

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mars
15
Le Samsung Gear Fit 2 mieux que l’Apple Watch, vous ne me croyez pas ?

Samsung a dévoilé la deuxième version de son bracelet tracker d’activité : le Gear Fit 2, avec une belle brochette de fonctionnalités. Et c’est vraiment impressionnant, car le Samsung Gear Fit 2 bat l’Apple Watch ! Un petit apperçu : lecteur de musique (avec mémoire interne), GPS, écran tactile. Avec tout ça, il pourrait bien s’arroger une part de marché bien plus grosse qu’on ne pouvait l’anticiper.

Par rapport à son prédécesseur Gear Fit, le numéro 2 ajoute un capteur qui fait une grosse différence face à la concurrence des autres bracelets connectés trackers d’activité : le GPS. Et en plus, un baromètre. Le GPS permet de mesurer la vitesse et la distance et de visualiser l’itinéraire parcouru sur une carte. Le baromètre est utilisé pour mesurer l’altitude et le nombre d’étages gravis.

En complément, le Gear Fit 2 est équipé d’un capteur cardio optique à l’arrière du boitier, qui fonctionne 24h/24 (1 mesure toutes les 10 minutes pour mesurer le rythme cardiaque en continu et 1 mesure par seconde lors d’un exercice physique).

Comme certains de ses concurrents, il détecte automatiquement un certain nombre d’activités (15 au total, comprenant le vélo, le step, le tapis de course, la course à pied, la marche, le rameur, le yoga, les squats et même les abdos), ce qui fait que vous n’aurez pas à spécifier un mode sportif particulier pour faire du fitness. Le bracelet analyse vos mouvements grâce à ses capteurs, détecte le type d’activité et affiche les statistiques dans le format particulier prévu pour cette activité.

Dans son utilisation tracker d’activité, il compte le nombre de pas, la distance, les calories, le nombre d’étages et la fréquence cardiaque. En plus de tout ça, il fait du suivi de sommeil.

Il embarque une mémoire de 4Go utilisable pour stocker de la musique (à titre de comparaison, la TomTom Spark a une capacité de 3Go). Il vous suffira de vous équiper d’écouteurs Bluetooth pour écouter de la musique sans vous encombrer de votre téléphone ou d’un lecteur MP3.

L’écran est toujours incurvé, pour améliorer le confort, mais légèrement plus petit. En fait, il est moins long et plus large, ce qui conviendra certainement mieux aux petits poignets. Il s’agit d’un écran couleur tactile avec une résolution de 432 x 216 pixels.Il n’est pas étanche mais juste résistant à l’eau et à la poussière (norme IP68 = 1,5m d’eau pendant 30 minutes), donc il ne faut pas nager avec.

Avec son écran tactile couleur, il pourra recevoir toutes les notifications de votre smartphone de manière lisible : appels, SMS, emails, calendrier et alertes d’applications. Mais attention, il est compatible avec les smartphones Samsung, Android, mais pas iOS.

Sa batterie sera probablement son point faible. En effet, il est doté de la même batterie que son prédécesseur, une batterie de 200mAh. Sauf que le Gear Fit n’était n’avait pas de puce GPS. Or on sait tous que le GPS est gourmand en énergie. En plus, j’ai noté en testant la TomTom Spark que la combinaison du GPS + capteur cardio + lecteur de musique pompait vraiment beaucoup sur la batterie. Du coup, l’autonomie du Gear Fit 2, même si elle est annoncée de 3 à 4 jours, risque d’être réduite lors de l’enregistrement d’une activité (genre 3-4h).

Ce prix est vraiment épatant compte tenu des fonctionnalités qu’offre le Gear Fit 2. En fait, je vois guère quel bracelet connecté pourrait venir rivaliser avec lui. Le Microsoft Band est plus cher, l’Apple watch n’a pas de GPS et aucun des bracelets Fitbit n’a autant de fonctionnalités. Choisir sa montre connectée n’est aps simple. Comme peut le laisser deviner son nom, le Samsung Gear Fit 2 est plus une smartwatch pour le fitness qu’une montre GPS de sport pour qui souhaite préparer un marathon. Mais ses fonctionnalités sont impressionnantes. Et surtout, il arrive sur le segment de marché que l’Apple watch n’a pas su occuper, parce qu’elle est dépourvue de puce GPS. Le Gear Fit 2 est un bracelet autonome qui fournit cardio, GPS et musique.

Face à lui, il va trouver une partie de la gamme des trackers d’activité Fitbit. Mais quand on voit la qualité de l’écran du Gear Fit 2, les Fitbit vont rester au placard. Et surtout, le Gear Fit 2 offre de toutes façons plus de fonctionnalités pour un prix similaire.

Quant aux montres GPS de sport, elles garderont probablement l’avantage pour les grands sportifs, grâce à leurs fonctionnalités d’entrainement. Le Gear Fit 2 est avant tout un bracelet pour le fitness, pas forcément pour préparer 2 marathons par an.

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mars
15
Suunto Spartan Ultra : mieux que la Fenix 3 ?

Après les fuites qui ont eu lieu fin mai, la communauté des sportifs s’est fortement animée et s’est montrée impatiente de découvrir la remplaçante de l’Ambit3, que Suunto a nommée Spartan Ultra. Les quelques spécifications que nous avions ont aiguisé la curiosité : un écran tactile couleur, jusqu’à 200 heures d’autonomie, un capteur cardio optique, ou pas… Et surtout un prix très corsé : de 600 à 800€.

Les athlètes (dont Ueli Steck et Kilian Jornet) ont pris le relais le week-end dernier, en postant un petit peu partout des photos sur lesquelles ils posent avec leur Spartan Ultra. Mais ces photos ne nous ont pas appris grand-chose de nouveau, puisque l’écran de la Spartan Ultra était systématiquement noir.

Il nous a donc fallu attendre aujourd’hui, 7 juin 2016, pour dévoiler la future montre GPS multisports de Suunto. Commençons par le commencement. Avant même de parler de fonctionnalités, la première chose qui a frappé sur les photos qui ont fuitées, c’est le design. En effet, la Spartan Ultra ressemble plus à une smartwatch LG ou Moto 360 qu’à une Ambit3. Et même par rapport à l’Ambit3 Vertical, ses courbes apparaissent plus fines, plus raffinées. Aucune vis n’est visible sur la lunette qui entoure l’écran. Bref, elle est belle, très belle.

L’écran est plus grand, avec une forme qui ressemble à un pneu crevé, avec un petit plat en bas. Cette forme rappelle celle choisie par Garmin pour ses nouvelles Forerunner. Nouveauté pour une montre GPS Sunnto, l’écran sera tactile et couleur. L’écran réagira aux actions de glissé, touché, double touché et maintenir (swipe, tap, double tap, hold). C’est assez complexe, mais ça offre beaucoup de possibilités. Pour la navigation dans les menus, il sera complété par 3 boutons. Oui oui, seulement 3 boutons, alors que la norme ces dernières années était plutôt 5. Il faudra voir à l’usage comment cette navigation s’opère et comment les boutons et l’écran tactile se complètent. D’ailleurs, l’écran tactile pourra être désactivé. Sur certaines photos, on peut voir qu’il est possible d’afficher 4 champs de données (au lieu de 3 sur l’Ambit3), et même 7 en vélo (voir la vidéo).

Au vu des photos, certains se sont posé la question de la résistance de la Spartan Ultra. Pour une montre GPS dédiée à l’outdoor, elle n’a pas vraiment un look de baroudeuse. Cet aspect n’a tout de même pas été oublié de Suunto, puisque l’écran est recouvert d’un verre saphir, et la montre sera étanche à 100m. Reste la lunette, en acier inoxydable ou titane selon les versions, qui restera exposée aux rayures.

On retrouve sur la Spartan Ultra des fonctionnalités connues des utilisateurs de Sunto : navigation le long d’itinéraires, altitude FusedAlti (qui combine les données d’altitude du GPS et de l’altimètre barométrique), boussole, accéléromètre intégré. En post entrainement, elle donnera des infos sur votre charge d’entrainement, votre récupération et vos progrès. Avec la nouvelle version de Movescount (voir plus bas dans l’article), il sera toujours possible de planifier vos entrainements.

La Spartan Ultra est une montre GPS multisports. Elle propose donc de nombreux profils différents. Ce qui est nouveau, c’est l’apparition d’un profil ‘Fractionné’ en running (en plus du profil classique et du profil trail runnig).

En revanche, vous ne pourrez pas vous passer de votre ceinture cardio, car il n’y a pas de version avec capteur cardio optique. C’est une petite déception à laquelle on pouvait s’attendre. Mais une petite déception quand même. On pouvait s’y attendre, considérant que Suunto se focalise sur l’outdoor, la montagne (où la montre est souvent portée par-dessus une manche de vêtement) et propose des montres fiables sans céder aux effets de mode. Mais c’est une petite déception, à une époque ou tous les fabricants proposent au moins une montre GPS avec cardio optique. Suunto ayant opté pour sortir plusieurs versions de la Spartan Ultra, on aurait pu s’attendre à une version avec capteur cardio optique. On peut en critiquer la fiabilité, mais pour 700€, j’estime qu’on pourrait avoir un capteur de plus…

L’autonomie de la batterie, qui avait déçue sur l’Ambit3 Vertical (de 15 à 100h) revient sur la Spartan Ultra au standard connu sur l’Ambit3 Peak : de 20 à 200h.

En complément, elle suivra votre activité quotidienne en termes de nombre de pas par jour et par semaine. C’est encore très réduit par rapport à ce que proposent des concurrents comme Garmin. Mais c’est une faiblesse qui peut être facilement corrigée par mise à jour logicielle.

Les smart notifications seront également affichables à l’écran. Reste à voir comme elles seront intégrées, c’est-à-dire s’il est possible de lire un long message en entier.

Dans le sillage de Garmin, Suunto a décliné la Spartan Ultra en plusieurs versions, ce qui permet de sortir un modèle premium Suunto a choisi de ne pas proposer de modèle sans vitre saphir, ce qui aurait probablement pu réduire le prix de la Spartan Ultra d’une centaine d’euros (cf la Fenix 3 et Fenix 3 Sapphire).

Il faudra encore attendre pour la toucher, puisque sa sortie est prévue le 1er août. Cette date est un peu bancale. C’est trop tard pour la plupart des épreuves sportives de l’été, et c’est un peu tôt pour les ventes de noël. Il est probable que les développeurs de Suunto ont travaillé jusqu’au dernier moment sur l’aspect logiciel de la montre.

Avec l’annonce de la Spartan Ultra, Suunto déploie la nouvelle version de Movescount, qui sera accessible pour tous les utilisateurs, y compris ceux d’Ambit.

Une des avancées, c’est l’utilisation du ‘big data’ tiré des plus de 100 millions de moves enregistrés sur Movescount pour créer des ‘heat maps’ pour chaque sport, sur lesquelles vous pourrez visualiser les itinéraires les plus empruntés autour de chez vous (que ce soit en running ou en paddle board). Ou loin de chez vous d’ailleurs, ce qui peut être utile sur un lieu de vacances.

Suunto compte bien aller plus loin dans cette contribution communautaire, en développant des outils qui permettront de répondre à des questions telles que « quel volume et à quelle fréquence dois-je m’entraîner » ou encore « quelle est ma progression ? ».

Pour l’instant, je n’ai pas vu de mention de statistiques de tracker d’activité. C’est encore un pan qui manque à Movescount par rapport à Polar Flow ou Garmin Connect.

Les applications iOS et Android seront mises à jour courant juin. Tout ça pour ça ? Ben oui. On attendait une vraie concurrente à la Fenix 3 de Garmin. Je pensais qu’on la trouverait enfin avec la Spartan Ultra. En étudiant le communiqué de presse de Suunto, on se rend compte qu’on a juste une montre GPS similaire à la Fenix 3. Pas LA montre qui surpasse la Fenix 3. La Fenix 3 a fait beaucoup parler d’elle lorsqu’elle a été annoncée au CES de 2015. Mais là, la Spartan Ultra arrive 1 an et demi après. On aurait pu s’attendre à plus de fonctionnalités, à du nouveau.

En fin de compte, ce communiqué de presse nous donne très peu d’infos sur les fonctionnalités de la Spartan Ultra. Très peu et rien de nouveau en fait. Pas de mention de Suunto App par exemple. Pas de mention de compatibilité GLONASS…

Avec ça, difficile de donner un avis, que ce soit pour la comparer à l’Ambit3 ou la Fenix 3. Je vais donc attendre le prochain communiqué de presse, prévu début juillet, avant de donner un avis ferme et définitif.

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mars
15
Prix de l’Ambit3 Run au plus bas : la navigation pour pas cher

Est-ce l’effet de l’annonce de la sortie prochaine de la Spartan Ultra ? Toujours est-il que les prix de l’Ambit3 baissent, comme pour faire un déstockage. Le prix de l’Ambit3 Run a particulièrement attiré mon attention, puisqu’il a atteint un planché : 177€ (212€ avec ceinture cardio). Au-delà du fait que l’Ambit3 Run est une très bonne montre GPS : voir mon test de l’Ambit3 Run à ce sujet. Au-delà du fait que l’Ambit3 Run est une des montres GPS les plus précises du marché : voir la comparaison des précisions GPS à ce sujet. L’Ambit3 Run est la montre GPS la moins chère qui offre les fonctionnalités complètes de navigation (enregistrement et suivi d’itinéraire).

En plus de la fonction « retour au point de départ », vous pouvez créer des itinéraires dans Movescount, les télécharger dans la montre et suivre ces itinéraires grâce au guidage à l’écran.

Toutes les montres GPS ne font pas la navigation le long d’itinéraires enregistrés et je reçois régulièrement des messages de gens qui me demandent si telle ou telle montre GPS qui leur fait envie permet de faire du suivi d’itinéraire.

Du coup, je me suis dit que beaucoup de gens pourraient être intéressés par le fait de savoir que la montre GPS la moins chère qui fait de la navigation, hé bien c’est l’Ambit3 Run. Et à ce prix là (177€), ce n’est pas beaucoup plus qu’une montre qui ne fait pas de navigation.

La Fenix 3 a fait sensation au CES 2015, notamment grâce à son design qui fait d’elle plus qu’une montre GPS mais aussi une montre portable en costard. Un an et de multiples mises à jour plus tard, Garmin a annoncé au CES 2016 la sortie de la Fenix 3 HR, qui intègre un capteur cardio optique. J’ai testé de nombreuses montres GPS et c’est peut-être celle que j’attendais avec le plus d’impatience.

La Fenix 3 HR propose des profils pour running, vélo, randonnée, rameur, stand-up paddle, natation, triathlon, alpinisme, ski de fond, ski de descente, trail, golf. Et la moitié d’entre eux est déclinable en salle ou en extérieur. Pendant mon test, je n’ai pas pu tous les essayer, mais j’y ai pris du plaisir. Alors attention, voilà le plus long article de test que j’ai jamais écrit.

Tout le monde attendait l’annonce d’une Fenix 4 en 2016. Mais Garmin a préféré faire évoluer son modèle phare plutôt que de le remplacer (ce qui aurait eu pour effet de gravement énerver tous ceux qui avaient acheté une Fenix 3 en 2015 et galéré avec les problèmes de fiabilité des 6 premiers mois). Mais la Fenix 3 de 2016 n’est plus celle de 2015. Il y a eu de nombreuses mises à jour logicielles (j’en ai compté 38 depuis février 2015 !).

Ainsi, la Fenix 3 HR, en plus d’intégrer un capteur cardio optique, a gagné des fonctionnalités / améliorations. Il y a par exemple plus de widgets disponibles. Les widgets, ce sont ces écrans particuliers auxquels on accède en pressant haut ou bas depuis l’écran de l’heure. Il y avait avant : météo, calendrier, notifications, altimètre, baromètre, boussole, température, contrôle de la caméra VIRB, contrôle de la musique et stats de la journée. Il y a maintenant, en plus : ABC (un écran qui regroupe altimètre, baromètre et boussole, et qui rend du coup les 3 autres widgets inutiles), cardio (graphique sur 4h et sur 24h), dernier run, dernière activité vélo, dernière activité natation, dernière activité, stats de golf, calories. Bien, sûr, tout est personnalisable et vous pouvez activer/désactiver chaque widget individuellement selon ce que vous voulez voir ou pas.

Là, vous n’aurez pas le choix. Garmin a choisi de faire de la Fenix 3 HR un modèle haut de gamme et a donc intégré son capteur cardio optique uniquement sur la Fenix 3 Sapphire. L’avantage, c’est que vous ne risquez pas d’abimer votre joujou préféré. L’inconvénient, c’est qu’une Fenix 3 HR sans vitre saphir aurait pu être vendue 100€ moins cher.

La petite différence, c’est que le bracelet métallique a été remplacé par un bracelet en silicone quand même plus pratique et plus confortable pour le sport. Cela dit, le bracelet peut être changé moyennant quelques coups de tournevis. Ainsi, vous pouvez choisir un bracelet silicone d’une autre couleur : blanc, bleu, rouge, jaune ou vert. Ou un bracelet d’une autre matière : acier, titane ou cuir.

Malheureusement, le saphir n’empêche pas les rayures sur la lunette. Après 2 mois d’utilisation, la mienne a déjà quelques égratignures.

La Fenix 3 HR est construite autour d’un très grand écran (30mm de diamètre) couleur et de bonne résolution (218 x 218 pixels, il n’y a pas mieux sur le marché) qui reste tout aussi lisible en plein soleil que dans la pénombre. L’affichage de l’heure se fait en blanc sur fond noir ou noir sur fond blanc. Au début, je trouvais ça un peu fade, étant habitué aux variations de couleurs disponibles sur la Forerunner 235 ou la Vivoactive. Et puis en fait, une montre noire, grise et blanche, c’est assez classe. De toute façon Connect IQ donne accès à des centaines de watchfaces différentes, donc il y a peu de chances que vous gardiez l’écran d’origine. Sur l’écran de base, 2 barres complètent l’affichage : une barre d’inactivité et une barre de progression vers l’objectif du nombre de pas quotidien.

Petit reproche qui pourrait être fait, c’est que l’écran n’est pas tactile. Perso, ça ne me dérange pas. Souvent, après une grosse séance de sport, pour peu qu’il fasse froid, je ne trouve pas qu’un écran tactile soit une plus-value par rapport aux boutons (surtout quand ça marche pas avec des gants). Ce qui me dérange plus en revanche, c’est un certain lag quand on passe de l’écran de l’heure de certaines watchfaces aux autres widgets. Genre 3 secondes pour afficher l’écran du tracker d’activité. Je trouve ça quand même beaucoup et j’espère que ça sera amélioré dans une prochaine mise à jour.

La navigation se fait donc grâce à 5 boutons. Certains peuvent être utilisés comme raccourcis vers des fonctions particulières. Ainsi le bouton Light permet de verrouiller les boutons, d’activer l’option ne pas déranger et d’étreindre la montre. Et les 2 boutons Retour et Start peuvent être configurés pour accéder directement au menu Bluetooth, enregistrer la position, lancer un chrono ou un compte à rebours ou activer des fonctions pour la navigation.

Je ne pensais pas rentrer dans la catégorie des ‘petits poignets’. Ben après avoir sanglé la Fenix 3 HR, il faut que je reconnaisse que j’en suis pas loin. J’en tire 2 conclusions. Premièrement, je pense qu’elle n’est pas si confortable que ça à porter pour les petits poignets. Je préfère largement une Forerunner 235 ou une Ambit3 Vertical dont la base du bracelet est un peu inclinée et qui fait que le boitier épouse mieux la forme arrondie du poignet. Deuxièmement, je me pose la question de l’utilité de la version ‘femme’ de la Fenix 3 (blanc avec la lunette rose). Le bracelet en silicone fait néanmoins bien son boulot et la montre ne tourne pas. Le petit passant qui retient le bout du bracelet est super efficace. Il est plus rigide que le reste du bracelet, avec un petit cran qui s’insère dans un trou du bracelet. Il n’a jamais glissé, quelle que soit l’activité. Ensuite, elle est en fait relativement fine, puisqu’elle est par exemple moins épaisse que l’Ambit3.

L’ajout du capteur cardio optique fait perdre un peu en autonomie, car il fonctionne par intermittence même en dehors d’un enregistrement. Elle passe ainsi de 20h pour la Fenix 3 à 16h pour la Fenix 3 HR (elles ont la même batterie), et de 50h à 40h en mode UltraTrac (1 point GPS toutes les 60 secondes). Ca suffit pour un Ironman ou pour tenir une semaine avec 3-4 séances de sport. Si vous avez besoin de plus, la Fenix 3 HR fait partie des montres GPS qui peuvent être rechargées en course, avec une batterie externe, sans arrêter l’enregistrement ni désactiver l’affichage. Simplement, vous n’aurez plus la fréquence cardiaque car le capteur cardio ne touchera plus votre poignet. Le chargeur est spécifique et agit comme une pince dans laquelle vient se loger la montre. Pas de risque qu’elle bouge.

Une fois de plus, Garmin a réussi un tour de force au niveau du poids. La Fenix 3 Sapphire HR pèse 86 grammes, alors que la Fenix 3 Sapphire pèse 85g. Ca donne l’intégration du capteur cardio optique pour seulement 1g de plus ! La vitre saphir alourdit quand même la montre, puisque la Fenix 3 de base pèse (que) 70g.

En plus de la liaison Bluetooth qui permet de transférer les données sans fil vers un smartphone, la Fenix 3 HR peut se connecter en WiFi à votre box. C’est agréable, dès qu’on rentre d’une séance, de ne plus avoir à s’occuper du transfert car il s’effectue automatiquement (y compris vers d’autres plateformes comme Strava). Par contre, la connexion Bluetooth ne peut pas être utilisée pour coupler des accessoires. Si vous voulez une ceinture cardio ou un capteur de puissance, il faudra bien choisir une version compatible ANT+. C’est un peu dommage que Garmin n’ait pas franchi le pas de la double compatibilité. Les autres marques sont toutes passées aux accessoires Bluetooth.

Au niveau des capteurs intégrés, on retrouve l’altimètre barométrique, le baromètre, la boussole et le thermomètre. Comme d’habitude, ce dernier n’est pas très utile car il est influencé par la chaleur que dégage votre corps. Et la puce GPS est également compatible GLONASS, même si cela n’apporte pas systématiquement un gain de précision.

Vous pouvez en changer l’ordre pour accéder plus rapidement à ceux qui vous intéressent ou alors masquer ceux qui ne vous intéressent pas du tout.

Le réglage Ascension auto est utile pour certaines activités, non pas qu’elle vous permette de grimper plus facilement, mais parce qu’elle déclenche automatiquement l’affichage d’un écran différent en montée que sur le plat. Après l’avoir activée, vous pouvez définir à partir de quelle vitesse ascensionnelle elle se déclenchera (par exemple 400m/h). Ensuite, vous pourrez définir 2 écrans de données supplémentaires. Lorsque vous lancerez cette activité, et que vous atteignez cette vitesse ascensionnelle, les écrans de données du profil de base seront remplacés par les écrans du mode Ascension auto. Et l’affichage sera inversé pour que vous remarquiez bien que vous vous trouvez dans ce mode.

Dans le domaine de la navigation, elle intègre presque toutes les possibilités auxquelles on peut penser : enregistrement de trace, retour au point de départ et suivi d’itinéraire. Une fois un itinéraire transféré de Garmin Connect à la montre, on peut visualiser l’itinéraire et le profil d’altitude avant de le sélectionner. Malheureusement, une fois la navigation lancée, on a toujours accès à l’itinéraire (sans fond de cartographie) et au guidage, mais plus au profil d’altitude. Cette fonctionnalité reste pour l’instant l’exclusivité de l’Ambit3 Vertical. Le petit plus que j’ai apprécié, c’est la flèche qui indique la direction à suivre qui peut être affichée sur tous les écrans et pas seulement l’écran de navigation. Sur les autres montres GPS, la navigation, c’est un écran à part entière. Mais du coup, lorsqu’on regarde cet écran pour s’orienter, on ne voit plus les autres données (comme la distance ou le rythme cardiaque). Avec la Fenix 3 HR, on peut afficher un écran de données classique sur lequel se baladera une petite flèche rouge autour du cadran indiquant la direction à suivre pour rester sur l’itinéraire. Il manque quand même la possibilité de zoomer sur le parcours pour mieux voir les détails des changements de direction.

La montre est étanche à 100m, donc on peut se baigner avec sans risque. Toutefois, il n’y a pas de mode d’activité sous-marine (comme pour faire de la plongée par exemple).

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